Élections québécoises: 4 questions aux partis politiques

Un débat sur la science entre des politiciens québécois ? Qui sait! En attendant, la coalition Je vote pour la science* a envoyé une liste de 4 questions aux principaux partis politiques québécois. Utilisez vos contacts, parlez-en dans vos réseaux, obligez les partis à se compromettre: contribuez à ce que la science soit considérée comme un sujet dont on mérite de parler dans une campagne électorale!

1. Vieillissement de la population

Au cours des prochaines années, la société québécoise connaîtra des bouleversements importants avec le renversement de la pyramide des âges. Ce phénomène démographique prévisible mais inusité résultera en un vieillissement important de la population et fera apparaître plusieurs problèmes qui commencent déjà à se faire sentir, qu’ils soient de nature économiques, sociaux, budgétaires, administratifs, éthiques, en plus de constituer des enjeux importants de santé publique. Quels sont les engagements de votre parti envers la compréhension et la résolution des multiples problématiques (santé, transport, fiscalité, éthique, etc) entourant le vieillissement de la population québécoise ? Sur quelles données scientifiquement établies vos engagements sur cette question se basent-ils ? Réponse (max 250 mots) :

2. Ressources naturelles et environnement

On a beaucoup parlé ces dernières années d'exploitation de gaz de schiste et de pétrole, et plus récemment, des ressources naturelles dans le Nord du Québec. Toutefois, peu d’études indépendantes mesurant l’impact de cette exploitation sur l’environnement ont été menées.

Quels engagements votre parti prend-il pour mesurer de façon scientifique l'impact tant environnemental qu’économique de l'exploitation de ces ressources et ainsi assurer un développement durable et éclairé de notre patrimoine naturel ?

Réponse (max 250 mots) :

3. Expertise dans le secteur public

De nombreux acteurs de la société civile de divers horizons, dont le Conseil du patronat du Québec et le Syndicat des professionnels du Gouvernement du Québec, se sont inquiétés récemment de l'effritement des compétences de l'État dans de nombreux domaines d'activités. Qu’il s’agisse d’évaluer l’état des viaducs ou les risques associés à l’exploitation des gaz de schiste, la société et le gouvernement québécois ont pourtant besoin d’une expertise publique forte et compétente, indépendante de toute influence externe.

Quelles mesures votre parti entend-il prendre pour faire en sorte que la fonction publique québécoise puisse continuer de répondre aux besoins croissants en expertise et en connaissance scientifique dans les multiples domaines qui sont sous sa juridiction ?

Réponse (max 250 mots) :

4. Stratégie québécoise de la recherche et de l’innovation

La Stratégie québécoise en recherche et en innovation (SQRI) prendra fin en 2013. Elle a été établie « dans le but d’appuyer activement le développement économique d’un Québec prospère en misant sur la recherche, la science et la technologie ». La SQRI commande la majeure partie des investissements gouvernementaux en matière de recherche et d'innovation.

Dans ce contexte, quels sont, selon votre parti, les principaux défis auxquels devra répondre cette nouvelle stratégie ?

Réponse (max 250 mots) :

* La coalition Je vote pour la science est formée de l'Agence Science-Presse, l'Association des communicateurs scientifiques, l'Association francophone pour le savoir (Acfas), Science pour tous et le Coeur des sciences-UQAM.

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